Un peu de Zizanie ne fait pas de mal~ |Kim-chan :D|

C'était ce que je me disais, pour la troisième fois de la journée. Ce matin encore, Dorian m'avait poursuivie tout le long du bâtiment des cours avec un chiot dans les bras, un grand sourire satisfait & des étoiles qui volaient autour de lui. Premier réflexe, courir. Rien qu'à la vue du chiot, j'avais hurlé. Pas étonnant que je me fasse réprimander ensuite par un professeur. J'avais un trou dans mon emploie du temps, ce qui me permis à la fois de rester hors de porté de ce roux à brûler sur la place publique de la ville et en plus de me détendre au club de jardinage. Manque de chance, c'était fermé... Il était vrai que le club n'était ouvert qu'après les cours.... La journée continua ainsi, les cours se passèrent à peu près bien et, ne voulant plus aller au club pour une certaine raison -qui était l'élève qui s'était blessé avec une pince coupante en essayant de retirer les épines des rosiers- je décidais qu'une sortie en ville me serait bénéfique. J'avais reçu mon argent de maman, ce qui me faisais un peu plus de sous que d'habitude. Pourquoi ne pas en profiter ? En plein centre-cille, je devais tout de même faire attention. La dernière fois que j'y étais, je me suis retrouvée l'heure suivante dans ma chambre à l'école. Cause : une araignée dans la cabine d'essayage. J'étais à peine vêtue de mes sous-vêtements, et ce fut un homme qui me vit en premier..... La honte..... Quoi qu'il en soit, je serais plus prudente maintenant. Parce que si c'était pour ensuite avec le directeur sur le dos, non merci.... Je remerciais quand même mentalement ma condition physique : les taxi près de l'école, c'était trop rare pour attendre, alors la marche, c'était encore ce qu'il y avait de mieux.

Arrivée à destination, la première chose qui m'était arrivé sous les yeux : un clown. Ma coulrophobie commençait à arriver au galop, c'est donc dans un cri étouffé et les larmes aux yeux que j'entrais dans le premier magasin qui se trouvait devant moi. Magasin de vêtements... La chance ne m'avait pas vraiment quitté dans ce cas. Je commençais à reprendre un rythme cardiaque normal lorsqu'une personne se cogna à moi. Un petit bruit se fit entendre et d'un seul coup, une phrase qui me déstabilisa plus ou moins. Il me fallu une bonne seconde pour demander pardon et lui tendre une main pour l'aider à se relever. J'avais pourtant déjà vu cette personne quelque part mais où ? Voilà qu'un trou de mémoire se mettait en travers de mon chemin. Reposant la robe de couleur bleu ciel là où je l'avais trouvé, je l'observais un peu plus attentivement... Où est-ce que j'avais vu ce visage ? Une minute interminable s'écoula et, c'est d'un air réjouit et serein que je lançais tranquillement :

Son nom m'étais encore flou mais son visage ressemblant à celui d'une petite enfant m'avait fait tilter. Bien que je ne pensais pas me souvenir de si tôt du prénom de la demoiselle, je fis un effort t n'arrivait qu'à me souvenir de la première syllabe : Azi..... Azi quoi ? Aucune idée. Dans le magasin, personne ou presque ne prêtait attention à ce qui venait de se passer, c'est donc avec soulagement que dans ma tête, je me dis que je ne rougirais pas en public. Je ne voudrais pas pleurer et hurler ici. Il n'empêche que son visage enfantin me faisait fondre : j'aimais tout ce qui était mignon et elle, elle était mignonne. Logique, non ? Un sourire emplit d'innocence aux lèvres, mon visage le plus rassurant possible, j'essayais de lui faire comprendre que je ne lui voulais aucun mal. Habituellement, c'était simple de me croire, je ne mentais qu'en extrême urgence -mais assez bien, il fallait le dire- et je ne voulais pas d'ennuis -c'est incroyable le nombre de fois que je me répétais aujourd'hui.